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Channel: Antenniste – Smart Intégrations Mag
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Réception TNT : 700 MHZ ET 4G Comment remédier aux brouillages ?

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Les canaux 49 à 69, auparavant dédiés à la radiodiffusion, sont progressivement alloués au service de téléphonie mobile de 4G dans la bande des 700 MHz et 800 MHz. Les équipements installés chez vos clients (antennes, amplificateurs, etc.) qui fonctionnent toujours dans la totalité de ces bandes peuvent subir des brouillages. Comment y remédier ?

Dans la pratique, deux types de brouillages peuvent affecter la réception de la TNT lors du déploiement des services 4G :

Le brouillage en rapport de protection. Ce phénomène se produit lorsque le rapport entre le signal utile TNT et le signal brouilleur 4G, dit rapport C/I, est inférieur à un seuil appelé « rapport de protection ». Les canaux brouillés sont uniquement ceux les plus proches de la bande 4G.

Le brouillage en saturation. Il se produit lorsque le niveau du signal brouilleur est supérieur à un seuil appelé « seuil de saturation » (Oth). Dans cette configuration, l’installation est saturée en amont du récepteur qui ne peut plus décoder correctement quel que soit le niveau de signal utile. On notera toutefois qu’en cas de brouillage par saturation, l’écart de fréquence entre le signal utile DVB-T et le brouilleur LTE a peu d’importance.

Le risque de perturbation existe pour toutes les installations de distribution TV collectives et/ou individuelles. Afin de limiter les éventuelles perturbations, il est recommandé d’améliorer d’ores et déjà la robustesse des installations. Ainsi, une amplification adaptée aux niveaux de réception des signaux TNT et un filtrage des fréquences supérieures à 694 MHz peuvent limiter considérablement les risques de brouillage. …

La suite de cet article est réservée aux abonnés. Profitez-en, abonnez-vous! A lire dans le n°19  de HABITAT & TECHNOLOGIES.


TNT : astucieuse alimentation à filtrage 4G commutable chez Tonna

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Tonna propose un astucieux filtre actif commutable LTE 700 & LTE 800, référencé 301020, à la fois amplificateur et alimentation. Ce filtre intelligent et réglable permet de commuter très facilement de la bande TNT 21/60 (470-790 MHz) à la bande TNT 21/48 (470-694 MHz).

Cette alimentation à filtrage 4G permet également de régler finement le gain d’une antenne ou d’un amplificateur et s’utilise aussi bien sur une installation nouvelle ou existante, amplifiée ou non.

La bande TNT plus étroite, 21/48 (470-694 MHz), utilisée en Île-de-France depuis le 16 avril 2016 va être progressivement étendue à tout le territoire, par étapes, suivant un calendrier qui s’échelonnera d’octobre 2017 à juin 2019. Lors de cette réduction de la bande TNT, la plage de fréquences allant de 700 à 862 MHz sera attribuée à la téléphonie mobile 4G. Il se pourra, alors, que les installations TV soient affectées par les fréquences UHF nouvellement dédiées à la téléphonie (700 ou 800 à 862 MHz).

C’est ici que la commutation de filtrage 700/800 MHz prend tout son intérêt. En effet, si la réception est perturbée, il suffit d’activer le filtre 700 MHz par une simple pression sur le commutateur. Une LED jaune permet de s’assurer que le filtre est bien en fonction. Une opération très simple donc, qui peut être réalisée par le téléspectateur lui-même, évitant à l’antenniste un déplacement chronophage généralement difficile à facturer. A noter que cette alimentation, intégralement fabriquée dans l’Est de la France, existe en version « rackable » destinée à être intégrée dans un coffret de communication multimédia.

Arguments de vente

  • Simple à mettre œuvre
  • Filtre 700/800 MHz haute réjection
  • Commutation par simple bouton poussoir
  • S’adresse aux installations nouvelles ou existantes, amplifiées ou non
  • Remplace une alimentation existante afin de pérenniser une installation TNT
  • 2 sorties TV TNT filtrées

www.tonna.com

tonna-alimentation-filtre-4g

TNT : un mesureur de champ Promax pour l’avenir

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Alors que la France a basculé en 2016 au tout MPEG-4, l’Allemagne commence sa migration en 2017 vers le DVB-T2 avec compression HEVC H.265. Bien que ne disposant, pour l’heure, d’aucune indication ni de calendrier, sur une éventuelle évolution vers le DVB-T2 avec compression HEVC en France, il est prudent de s’équiper d’un mesureur compatible DVB-T2 et HEVC 1080p (HD).

A plus forte raison pour les antennistes situés à proximité de la frontière franco/allemande. Les fabricants proposent d’ores et déjà ce type de mesureurs. Promax, notamment, propose son modèle Ranger Neo Lite. Ce nouveau boîtier qui reprend le format mécanique, robuste, des modèles HDRanger, bénéficie d’un analyseur avec spectre étendu pour visualiser la bande Wi-Fi 2.4 GHz, d’un clavier traditionnel avec touche adaptée aux appareils de terrain et d’un écran tactile résistif.

A noter que le Ranger Neo Lite bénéficie également d’un analyseur Wi-Fi à double affichage (spectre et données) et qu’il est prêt pour les nouveaux LNB à large bande (wideband LNB).

Arguments de vente

  • Pratique (tactile & clavier) et robuste
  • Nombreuses fonctionnalités adaptées à une utilisation sur site
  • Analyseur Wi-Fi. Double affichage : spectre et données
  • Compatible avec les nouveaux LNB à large bande

www.promax.fr

TNT : antenne mixte V Zenit UHF et B III de Televes

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L’antenne Mixte V Zenit (réf. 149321) adaptée à la réception des bandes UHF et BIII intègre un filtre assurant une réjection optimale des signaux situés au-dessus du canal 48, tout en gardant une réponse linéaire dans la bande UHF utilisée (canaux 21-48) explique Televes.

C’est donc une antenne compatible avec le deuxième dividende numérique (694 –790 MHz). Sa structure en « V », deux yagis en phase, superposées verticalement, lui confère un excellent ratio taille/gain. Mécaniquement, elle se distingue par sa robustesse et sa légèreté en raison des caractéristiques de sa structure métallique, constituée d’aluminium, qui garantit de bonnes performances contre les vibrations et les mauvaises conditions météorologiques.

Les installateurs/antennistes apprécieront le système innovant d’attache des réflecteurs permettant un déploiement rapide et sécurisé. Compacte, l’antenne V Zenit est constituée d’un réflecteur de 10 éléments pour la bande UHF, d’un second réflecteur de 4 éléments pour la BIII et d’un dipôle intégré dans un boîtier blindé, hermétique aux bruits parasites.

Arguments de vente

  • Facile à déployer
  • Antenne en aluminium (pérennité)
  • Très bon rapport taille/gain
  • Compatible avec le second dividende numérique
  • Dipôle intégré entièrement blindé
  • Prix : nc

www.televes.fr

Sylvie Bergeret, gérante de Bergeret Diffusion : « L’antenne représente encore 2/3 de notre chiffre d’affaires »

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Sylvie Bergeret, gérante de Bergeret Diffusion, importateur et grossiste en courant faible implanté depuis 1989 à Seichamps à proximité de Nancy (Meurthe-et-Moselle), affiche un certain optimisme quant à l’avenir de son métier. Elle nous explique pourquoi.

SIM : Au fil du temps, vous avez étoffé votre catalogue. Parmi les familles « produits » que vous distribuez, y-en-a-t-il une qui se détache en termes de dynamique de marché ?

SYLVIE BERGERET : Le marché du courant faible regroupe plusieurs segments : l’antenne, la vidéosurveillance, le contrôle d’accès, l’anti-intrusion, l’alarme et la domotique en constituent les grandes familles « produits ». Après « l’antenne », notre métier historique, nous avons intégré à notre catalogue la vidéosurveillance et l’anti-intrusion il y a une dizaine d’années. Nous observons que depuis deux ans, ce segment s’est fortement développé, principalement la vidéosurveillance, dopée par la montée de l’insécurité et plus récemment le risque terroriste. Cette évolution du marché est, si l’on peut dire, arrivée au moment opportun pour consolider notre chiffre d’affaires à une période où le marché de l’antenne stagnait, hormis le pic du passage au tout HD en 2016. Aujourd’hui, le segment vidéosurveillance, anti-intrusion/alarme et domotique représente environ 1/3 de notre chiffre d’affaires. Il y a 10 ans cette proportion atteignait à peine 5%. Les marges sont raisonnables, en tout cas plus importantes que sur le segment de l’antenne [produits finis]. De surcroît, c’est un domaine d’activité qui demande de la technicité que nos revendeurs/installateurs peuvent valoriser. La vidéoprotection et l’anti-intrusion sont désormais orientés vers l’IP et donc vers l’informatique et le réseau. De fait, nous avons dû faire monter en compétence nos clients.

SIM : Quelle est la typologie de votre clientèle et quelles sont, pour vous, les contraintes du marché de la vidéosurveillance ?

S.B. : Notre clientèle est constituée d’antennistes qui ne vendent pas de « brun/blanc » et de revendeurs en magasin « brun / blanc » qui vendent de l’antenne. Nous avons fait évoluer nos revendeurs / installateurs-antennistes qui désormais réalisent de plus en plus d’installations de vidéosurveillance et d’anti-intrusion, sur une base de formation et d’encadrement technique que nous assurons. Mais, notre véritable défi concerne les achats de produits…

La suite de cette interview est réservée aux abonnés. Profitez-en, abonnez-vous! A lire dans le n°25  de SMART INTEGRATIONS MAG à paraître courant septembre 2017.

Distribution TV collective : « Il est clair que le FttH deviendra la norme », Eddy Conraux, manager France chez Fracarro

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Eddy Conraux, manager France chez Fracarro, connait bien le marché de la réception TV sur lequel il oeuvre depuis plusieurs années. Il en connaît toutes les évolutions. Il nous livre sa vision sur l’orientation technique que devrait prendre la réception collective.

A votre avis quelle est l’évolution envisageable des stations de tête ?

Le marché de la télédistribution de demain, dans les collectivités comme dans le collectif, quel que soit le secteur, hospitality, tourisme, social, etc., s’oriente vers une généralisation de la fibre optique. C’est en effet la solution qui permet d’acheminer l’intégralité des signaux du courant faible (vidéophonie, vidéosurveillance, contrôle d’accès, etc.) au sein même du réseau optique tiré dans le bâtiment. C’est la logique du Smart Building en quelque sorte.

Cela tombe bien pour Fracarro qui a développé des solutions dans ce sens ?

En effet. Nous ne sommes que deux fabricants à avoir développé des solutions qui vont dans cette direction. Il existe une offre Global Invacom, d’un côté, qui est distribuée par l’ensemble de nos confrères et la solution Fracarro qui est développée et produite par Fracarro. Par ailleurs, et là je prêche pour ma paroisse, alors qu’une solution fibre optique permet de mixer jusqu’à quatre polarités satellite et une terrestre dans une même fibre, avec notre solution, nous avons la capacité, aujourd’hui, de mixer 16 polarités satellite et le terrestre – donc 17 polarités au total – plus la data (le réseau internet) dans une seule et même fibre.

Dans ces conditions, le FttH semble avoir le vent en poupe ?

On se dirige vers une mutualisation de la gaine courant faible dans le bâtiment et il est clair que le FttH deviendra la norme. Il n’y a pas de doute à ce sujet, puisque tout est fait en ce sens. Ce qui est stratégique pour les entreprises de notre secteur, c’est de proposer des solutions permettant d’amener tous ces signaux – et c’est notre métier – dans cette gaine FttH. Et puis, la fibre optique facilite la vie de l’installeur car sur un réseau optique, il y a beaucoup moins de paramètres et moins de connaissances techniques à posséder pour sa mise en œuvre comparativement à un réseau coaxial.

Votre centrale 3DGFLEX-EVO satisfait-elle à tous ces critères ?

Pour faire court, disons que la 3DGFLEX-EVO constitue un châssis multiplateformes. C’est-à-dire que nous sommes capables de lui amener des signaux satellite, terrestres, audio/vidéo et de les redistribuer, soit dans une distribution COFDM coaxiale classique, soit au travers d’une fibre optique en repassant par un émetteur optique. On peut aussi garder ce même châssis et faire évoluer une installation sur un réseau TV sur IP. Pour ce faire, nous ajoutons un module complémentaire au « bout » de la station, qui permet l’encapsulage IP. Nous sommes capables de gérer jusqu’à 64 programmes en multicast. Un bus d’un Gigabit permet de véhiculer l’intégralité des informations jusqu’à l’encapsuleur IP. C’est donc une station qui est complètement évolutive. Par exemple, on parle du DVB-T2 à l’horizon 2020-21. En gardant le même châssis, on sera alors capable de passer à cette nouvelle norme, simplement en changeant les modules et non pas l’intégralité de la station.

 

 

700 MHz : ce 3 octobre débute la première des 13 phases du passage de la TNT à la 4G

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Ce mardi 3 octobre, les téléspectateurs des régions de Marseille, Avignon et Toulouse inaugurent la première des treize phases de réaménagement des fréquences de la TNT permettant le transfert aux opérateurs de téléphonie mobile de la bande dite des « 700 MHz ».

La bande de fréquences 694-790 MHz (« bande 700 »), utilisée pour la diffusion audiovisuelle, a été attribuée en décembre 2015 aux opérateurs de téléphonie mobile. Le passage à la norme MPEG-4, réalisé le 5 avril 2016, a permis d’insérer les chaînes de télévision dans un spectre hertzien réduit. Ce transfert de fréquences implique des modifications de la diffusion, plus de 3 400 fréquences de la TNT seront modifiées entre octobre 2017 et juin 2019 !

Compte tenu de l’ampleur des travaux qui touchent une grande majorité des 2 000 émetteurs TNT implantés en métropole, ils sont organisés étape par étape, selon 13 zones géographiques. L’Île-de-France a déjà bénéficié des réaménagements dès avril 2016.

Qui est concerné ?

  • Ces opérations auront un impact direct sur les téléspectateurs qui reçoivent la télévision par l’antenne râteau : ils devront, le jour des changements de fréquences, procéder à une recherche des chaînes pour continuer à recevoir l’intégralité des programmes de la TNT.
  • Les gestionnaires de collectifs doivent, quant à eux, en amont de chaque phase de changements de fréquences, s’assurer que l’antenne râteau collective est adaptée aux nouvelles fréquences qui seront utilisées à partir de ces dates. Sinon, les résidents de ces immeubles pourraient rencontrer des difficultés pour continuer à recevoir certaines chaînes après les changements de fréquences de leur zone.

 

La première phase concerne les plaques de Marseille, Avignon et Toulouse. Source : ANFR

Que faut-il faire ?

  • Avant le 3 octobre 2017. Prenez contact avec vos clients gestionnaires d’immeubles dès maintenant pour programmer les travaux à réaliser sur les équipements collectifs ! Si besoin, vous devrez prérégler tous les systèmes de centrale de réception des collectifs. Le syndic ou gestionnaire de l’immeuble peut bénéficier d’une aide de l’Etat pour réaliser ces travaux.
  • Le 3 octobre 2017. Les changements de fréquences qui auront été réalisés dans la nuit sur les émetteurs TNT, impliqueront pour les téléspectateurs dépendant d’une antenne râteau collective ou individuelle de procéder à une recherche des chaînes. Elle permet de récupérer l’intégralité des chaînes TV suite aux changements de fréquences. Vous serez amenés à conseiller les téléspectateurs qui rencontreraient des difficultés pour retrouver l’ensemble de leurs programmes.
  • Si des problèmes de réception persistent après le 3 octobre 2017. Consultez régulièrement la page dédiée à la phase en cours du site www.recevoirlatnt.fr, toutes les informations sur les opérations de réaménagements y seront signalées. Certains téléspectateurs sont susceptibles de ne pas retrouver tous leurs programmes TV malgré une recherche des chaînes : vous pourrez trouver l’origine des perturbations et s’il est nécessaire d’intervenir sur leur antenne, leur permettre d’initier une demande d’aide à la réception

L’ANFR a mis en place une Charte « professionnel partenaire » destinée aux professionnels de l’antenne pour faciliter l’échange d’informations, notamment dans le cadre de ces opérations techniques, et favoriser une démarche de conseil et de qualité de vos prestations auprès du téléspectateur. Pour ceux qui n’ont pas encore adhéré : www.recevoirlatnt.fr. Source : Anfr

 

 

Instal Anten recrute

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Dans le cadre de son développement, la Société INSTAL ANTEN recrute : CDI

Un technicien monteur confirmé
Poste de responsable technique adjoint

Compétences demandées :

La connaissance « réseau de télévision »
Le dépannage (réseau – hôtel – Prisons – Hôpitaux – syndics)
La fibre optique satellite
Etudes et réseaux TV
FTTH
Vidéosurveillance
Alarme
Pylône
Paratonnerre
Connaissance réseau informatique et logiciels WORD et EXCEL
Préparation de dossiers techniques, de DOE (Plan de recollement synoptique)

Merci d’envoyer votre candidature CV et lettre de motivation :


L’union fait la force ! Les syndicats professionnels S2ICF et SVDI font alliance

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Le 8 décembre prochain sera officialisée l’alliance entre le S2ICF et le SVDI. La complémentarité entre les deux organisations professionnelles, la mutation numérique et la convergence des métiers du bâtiment connecté ont motivé ce rapprochement.

Né en 2001, le SVDI, pour Sécurité, Voix, Données et Images, a été créé au sein de la Chambre syndicale des électriciens de Paris (CS3E) pour assurer la promotion auprès des électriciens des métiers du courant faible et de la sécurité/sûreté, notamment la détection incendie. L’idée était également de disposer d’une organisation qui assure la formation et la promotion qui portent les électriciens vers ces métiers. Avec les années, les lignes ont bougé. Aujourd’hui, SVDI n’est plus à la CS3E, il s’est rapproché de la FFIE (Fédération française des entreprises du génie électrique et énergétique) qui met tous ses moyens à sa disposition et lui assure une dimension nationale. Si le sigle SDVI a été conservé, en revanche, exit la référence au courant faible devenue réductrice. Désormais, le syndicat se présente comme celui des intégrateurs des technologies de sûreté/sécurité et a largement dépassé le domaine des électriciens.  Il regroupe un ensemble de métiers, « la vidéoprotection car c’est le domaine Numéro Un dans le bâtiment aujourd’hui, le contrôle d’accès, la détection intrusion, la détection incendie et l’ensemble des activités qui tournent autour de ces métiers », précise Philippe Blin, président du SVDI et par ailleurs président de Elsia Systèmes et solutions.

De son côté, le S2ICF (Syndicat des Installateurs Intégrateurs courant faible) qui a fêté ses 50 ans fin 2016 a également dû effectuer une mue profonde en 2012 pour répondre à la mutation numérique qui a pour conséquence la convergence de nombreux métiers du courant faible. Regroupant essentiellement les antennistes à son origine, il intègre désormais des métiers de l’ingénierie, de l’informatique, des télécoms, de l’installation, de l’intégration et a élargi son champ de compétences à l’ensemble des métiers du courant faible. Arnaud Brouquier, son président, également PDG de  Delta Sertec, définit le syndicat comme celui de la convergence et le qualifie de « groupement des experts des bâtiments intelligents ».

Convergence, complémentarité et terrain

Philippe Blin, président du SVDI à gauche et Arnaud Brouquier, président du S2ICF lors du salon APS 2017. Photo : PG

A bien y regarder, la mutation numérique et son corollaire la convergence des métiers, qui ont obligé les deux organisations à évoluer, sont également pour une bonne part à l’origine de leur actuel rapprochement. D’ailleurs, Arnaud Brouquier ne s’en cache pas : « En fait, le constat, c’est la convergence technologique, la convergence vers les métiers des bâtiments connectés, sécurisés, pilotés. Aujourd’hui, on ne peut pas faire les uns sans les autres. Tout communique, nous sommes vraiment sur un profil d’intégrateurs techniques. De fait, il nous paraissait judicieux plutôt que de mettre en place des groupes de travail fonctionnant en parallèle, d’unir nos forces et de conclure une alliance pour faire en sorte que notre profession soit mieux représentée, plus efficace mais aussi, pour ouvrir des champs de développement à nos adhérents respectifs, qui sont des entreprises, des installateurs/intégrateurs ». « On s’est aperçu d’une certaine complémentarité entre nos deux organisations professionnelles » ajoute de son côté Philippe Blin. « A nous deux, nous couvrons l’ensemble du système nerveux du bâtiment, à la fois le cerveau, c’est-à-dire tout ce qui concerne l’informatique et les organes de commande et, derrière, tout ce qui constitue le réseau de surveillance et de contrôle aussi bien passif qu’actif ».

« Les entreprises que nous regroupons sont actives dans tous les domaines des technologies électriques et électroniques du bâtiment à la fois sur le tertiaire (dont l’hospitality, l’éducation…) et le résidentiel et, dans une moindre mesure, l’industrie », précise Arnaud Brouquier. Mais le président du S2ICF ajoute un autre argument à ce rapprochement : « aujourd’hui, il faut davantage parler de coopération que de compétition. Nos deux syndicats sont très proches car nous sommes des organisations professionnelles nationales de gens du terrain. Au quotidien, nos équipes sont confrontées aux contraintes techniques et commerciales concrètes. C’est nous qui sentons vraiment le marché, à la fois sur les problématiques et les besoins de nos clients finaux. C’est le besoin et l’usage des clients qui doit guider l’innovation et non l’inverse. »

Une plus grande représentativité

L’union faisant la force, Philippe Blin avance également l’argument de la représentativité, fondamentale à ses yeux. « Nos entreprises ont également besoin de visibilité vis-à-vis des pouvoirs publics. Je me bats sur ce terrain depuis plusieurs années. Il faut que nous soyons identifiés, pour cela il faut que nous soyons forts. Nous n’avons pas que des amis autour de nous. Le secteur de la sécurité privée notamment [télésurveillance et gardiennage] où sont présentes de grosses structures, est très intéressé par nos domaines d’activités et a tendance à tirer la couverture à lui… Il ne faut pas oublier non plus que nos métiers sont très techniques, nos collaborateurs ont besoin de formation, chez SDVI nous avons des référentiels de formations que l’on tient régulièrement à jour.  Nous sommes en pénurie de main d’œuvre dans nos métiers, il faut le savoir. Nous cherchons des techniciens en permanence et nous n’en trouvons pas. En Île-de-France, notamment, où est implantée mon entreprise, c’est un vrai problème ! Nous avons aussi besoin que les donneurs d’ordres et les pouvoirs publics nous identifient comme l’organisation professionnelle de référence dans nos métiers. »

Déjà des actions communes

Jean-Marie Lesueur, secrétaire général du S2ICF, sur le stand commun SVDI / S2ICF lors du salon IBS 2017. Photo : BR

SVDI et S2ICF n’ont pas attendu l’officialisation de leur alliance pour se mettre conjointement à l’ouvrage, ils ont notamment monté un CQPI* (présenté lors du salon APS). Ce sont les premiers syndicats à avoir monté un certificat de qualification professionnelle inter-branches bâtiment/métallurgie. « Cela ne s’est jamais fait, essentiellement en raison de la rivalité plus ou moins sous-jacente entre organisations. » constate Philippe Blin. « Pour ce qui nous concerne, nous avons tout mis à plat et de manière transversale, nous avons monté ce CQPI, parce que nous nous prenons en charge. Pour y arriver, nous devons être forts, notre rapprochement a donc du sens. » Les deux syndicats ont par ailleurs participé à un groupe de travail avec QUALIFELEC, pour définir les nouveaux référentiels courant faible en y intégrant les notions de supervision, d’hypervision, d’objets connectés et d’IoT. « L’idée est de nous interconnecter avec tout notre écosystème, ajoute Arnaud Brouquier. Nous communiquons également avec des organismes comme la SBA et bien sûr la FFIE. La nouvelle alliance continuera à défendre ses métiers et ses professions en France et, en même temps, portera la parole française au niveau européen. Par exemple, SVDI qui représente les métiers de l’alarme est bien décidé à faire entendre sa voix pour ne pas se laisser imposer n’importe quoi au niveau des normes européennes. « Nous restons plus que jamais vigilants », prévient Philippe Blin. Les deux syndicats vont également réunir leurs partenaires industriels organisés autour de trois grandes familles : réseaux de communication, sûreté / sécurité électronique et domotique / énergie.

Rédaction : Patrice de Goy

* Le CQPI (certificat de qualification professionnelle inter-branches) est une certification professionnelle qui valide des capacités ou compétences professionnelles mises en œuvre dans l’entreprise et qui sont communes à deux ou plusieurs branches professionnelles.

Signaux TV – Des mesureurs de champ compatibles avec tous les standards chez SEFRAM

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SEFRAM, l’expert de la mesure, lance une nouvelle famille de mesureurs de champ qui répond à toutes les exigences, actuelles et futures, des antennistes et de tous les spécialistes de la réception et de la distribution des signaux TV.

L’entreprise stéphanoise propose une nouvelle gamme de mesureurs de champ tournés vers l’avenir, dotés d’un écran tactile LCD de 10 pouces et de menus plus intuitifs qui rendent son utilisation très facile sur le terrain. C’est une caractéristique qui n’échappera certainement pas aux utilisateurs de ce type d’appareil. En 2013, SEFRAM avait rencontré un beau succès en introduisant sur le marché le premier mesureur tactile. Ce produit innovant à l’époque avait permis à l’entreprise d’allonger substantiellement la liste de ses clients en raison, notamment, de sa simplicité d’utilisation.

Nouvelles fonctionnalités

Aujourd’hui, la nouvelle famille, baptisée « 7880 », qui se décline en 4 produits, répond aux différentes applications du marché. Tous les mesureurs permettent de vérifier une installation TV terrestre, satellite ou bien par réseau câblé. La page triple affiche toutes les mesures dédiées à un canal TV ainsi que l’affichage du spectre et de l’image TV avec la liste des services. Outre un nouveau design, la famille 7880 affiche de nouvelles fonctionnalités. Citons, par exemple, la production de mesures complètes pour les signaux TV modulés en H.265 avec affichage des programmes TV 4K, l’analyse spectrale très rapide avec une grande précision d’affichage (un mode Zoom est intégré), les mesures de tous les paramètres des installations fibre optique (avec puissance mètre en standard). Citons encore les fonctions IPTV, GPS intégré, Wi-Fi (bande 2,4 et 5,8GHz), l’analyse FM, DAB et DAB+. Des fonctions nouvelles pour le broadcast sont également disponibles : SFN delay, mesure de Shoulder, Analyse des flux MPEG selon la norme ETR101-290.

Nouvelle interface homme / machine

En plus de ces nouvelles fonctionnalités, Sefram a développé une nouvelle IHM (interface homme / machine) qui rend encore plus simple l’utilisation des mesureurs de champ. « Vous choisissez l’installation à tester et votre mesureur s’adapte à toutes vos mesures, tous les menus sélectionnés correspondent uniquement à vos besoins pour qualifier l’installation TV définie », explique Roger Marenthier, directeur marketing et commercial chez Sefram. « Pour les spécialistes de l’enregistrement et de l’intégration de nos mesureurs dans des baies de mesure, nous proposons un serveur web intégré gratuitement. » Les mesureurs sont garantis deux ans, et sont développés et fabriqués sur le site de Saint-Etienne. Grâce à son outil de production intégré, Sefram maîtrise l’intégralité de la chaîne de valeur du processus industriel de la conception à la fabrication jusqu’à la commercialisation. Cette rationalisation des process de fabrication permet à l’entreprise de relever le défi de maintenir une production hexagonale.

« Nos clients bénéficient gratuitement d’un support technique et le SAV est réalisé par nos techniciens de fabrication. Tous nos mesureurs sont testés par notre service qualité ce qui en garantit un fonctionnement optimal » conclut Roger Marenthier. www.sefram.com

Rédaction : Patrice de Goy

700 MHz – Televes publie un guide pratique pour les antennistes

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Televes vient de publier un guide pratique destiné aux antennistes. Ce document liste tout ce qu’il convient de savoir sur le réaménagement de la bande des 700 MHz et des solutions que propose le fabricant.

Le transfert en France de la bande 700 MHz au profit des opérateurs telecom est actuellement en cours suivant un calendrier prévisionnel de 13 phases s’achevant en juin 2019. La prochaine étape, qui aura lieu le 27 mars prochain, concernera une partie du Nord-Est de l’Hexagone, notamment les villes de Reims et Strasbourg.

Afin de renseigner sur ce qu’impliquent ces réaménagements, le calendrier de chaque phase et sa gamme de produits adaptés (antennes, filtres, amplificateurs, câbles et connecteurs, multiplexeurs, mesureurs de champs…), Televes propose à ses clients  de télécharger son guide LTE intitulé Guide de produits 2018 – 2ème dividende numérique.

Vous pouvez télécharger le guide Televes depuis le lien suivant: Catalogue produits LTE 2018

La TNT en UHD ?

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Le programme de travail du CSA paru en février 2018 et intitulé « Moderniser la plateforme TNT » évoque plusieurs axes de réflexion et fixe comme première échéance de son agenda les Jeux Olympiques de 2024.

Le document qui prend en compte les 27 contributions produites par des acteurs de référence du PAF, évoque trois chantiers technique, réglementaire et de mise en œuvre. Le premier doit définir les standards d’images et de son, permettant des services en « HD améliorée » voire en « ultra haute définition (UHD) » ; des services interactifs basés sur HbbTV et les normes de diffusion et de codage pour augmenter la capacité des réseaux TNT (DVB-T2). Les spécifications connues de l’UHD sont clairement désignées comme pistes de travail : résolution 4K ; plage dynamique étendue (HDR) pour des contrastes plus profonds ; WCG (Wide Color Gammut) pour une palette de couleurs enrichie ; HFR » (High Frame Rate) pour des mouvements plus fluides et NGA (Next Generation Audio) pour une gestion optimisée du volume des dialogues et du son spatialisé.

La course aux antennes râteaux pour rattraper TF1

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L’arrêt de la diffusion des chaînes de TF1 par Canal+ impacte plusieurs millions de téléspectateurs.  En colère ou désabusés, ils sont de plus en plus nombreux à chercher une solution de secours auprès des antennistes.

« Depuis vendredi, les appels téléphoniques ne concernent quasiment que ce sujet », explique Sylvie Bergeret, gérante de Bergeret Diffusion, grossiste en courant faible implanté à Seichamps à proximité de Nancy (Meurthe-et-Moselle). « Sans parler de harcèlement, nos clients antennistes sont de plus en plus sollicités pour régler au plus vite le problème ». Même son de cloche dans la campagne bourbonnaise. « Si une majorité des clients attendent avec résignation une solution qu’ils espèrent prochaine à ce conflit qui leur échappe, certains perdent patience », explique Jean-Charles Gomichon antenniste installé à Chambérat, à proximité de Montluçon dans l’Allier. « J’ai même reçu l’appel d’un client furieux à 23 h ! », ajoute-t-il. Le conseil de ces deux professionnels est de ne pas s’emballer car la bataille très médiatique que se livrent le diffuseur et les opérateurs ne devrait pas durer.  En revanche, si les clients insistent, « je conseille l’antenne râteau lorsqu’ils sont situés dans une zone couverte par le signal de la TNT, explique Sylvie Bergeret, c’est une honnête solution de secours, c’est un mode de réception pérenne, qui ne dépend d’aucun opérateur et, qui plus est, ne souffre pas des aléas des intempéries, de la neige notamment. Ce qui n’est pas le cas du satellite ». En revanche, dans une zone blanche, pas d’hésitation, le satellite reste la seule solution. « Dans ce cas, je propose FRANSAT, puisque TNTSAT ne diffuse plus les chaînes de TF1, explique Jean-Charles Gomichon. Si mon client était équipé TNTSAT, je réoriente sa parabole vers AB3 [positionné à 5° Ouest] et je propose un nouveau décodeur. » D’ailleurs, FRANSAT vient de faire passer opportunément le message qu’il ne couperait pas le signal de TF1.

Un conflit qui tombe mal pour TNTSAT

Ce conflit tombe plutôt mal pour TNTSAT (Groupe Canal+) dont les prix des kits de réception ont récemment augmenté suite a une problématique de carte d’accès. En raison de prévisions de ventes trop optimistes, les fabricants de décodeurs TNTSAT se sont retrouvés avec d’importants stocks d’invendus sur les bras après le passage au tout MPEG-4 en 2016. Problème, la carte qui gère les droits d’accès aux programmes a une validité limitée dans le temps et doit être changée tous les 4 ans. En clair, un terminal TNTSAT « trop ancien » voit la durée de vie de sa carte amputée, à un moment donné, au prorata du temps écoulé en stock. Les fabricants n’ont donc d’autre choix que d’effectuer un changement de carte. Mais c’est une opération qui a un coût car Viaccess, propriétaire du système de contrôle d’accès de TNTSAT, ne fait pas cadeau de ses prestations… Résultat, les terminaux TNTSAT ont vu leur prix augmenter de 4 à 5 € suivant les modèles.

Tous les publics sont concernés, observent Sylvie Bergeret et Jean-Charles Gomichon, aussi bien les jeunes téléspectateurs accros à leurs séries que les seniors frustrés de ne plus recevoir leurs émissions fétiches au premier rang desquels les jeux. Quoiqu’il en soit, cette bataille qui prend littéralement en otage les téléspectateurs, fait l’éclatante démonstration que l’antenne râteau, que certains enterrent volontiers, est une garantie d’indépendance vis-à-vis de ce type de conflits d’intérêts.

Rédaction : Patrice de Goy

L’avenir de la TNT remis en cause ? Les professionnels voient rouge

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Les propos du président de l’Arcep, enterrant la TNT, suscitent de vives réactions de la part des professionnels du secteur. Cédric Davy, qui en 1995 avait lutté contre les lobbies voulant interdire les paraboles, monte au créneau.

Dans un entretien à contexte.com, Sébastien Soriano, président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) prévoit, à terme, la mort de la diffusion par voie hertzienne de la télévision. « L’avenir, ce n’est pas la TNT », lâche-t-il, et d’ajouter « Il serait temps que l’Etat le dise clairement aux acteurs de l’audiovisuel, de façon à ce que chacun puisse s’organiser, prendre les décisions d’investissements, et bâtir des modèles économiques ». Cette sortie n’est pas du goût de tout le monde, et en particulier de Cédric Davy, qui en 1995 avait porté le fer contre les lobbies qui voulaient tuer dans l’œuf la télévision par satellite naissante. « Ce discours fait penser à un Président de syndicat décidé à défendre les intérêts de ses adhérents. Cela rappelle un temps où les ancêtres des télécoms, les réseaux câblés, voulaient interdire la réception télévision par satellite. L’affaire de Courcouronnes, à l’été 1995, a réglé ce souci. »

La TNT, télévision des territoires

Pour Cédric Davy, il est évident que la Télévision Numérique Terrestre a un avenir. Photo : BR

Dans une lettre ouverte, publiée aujourd’hui, Cédric Davy, fustige les propos du président du régulateur des télécoms. « Aujourd’hui, nous ne pouvons pas être d’accord avec vos déclarations sur la TNT. C’est évident que la Télévision Numérique Terrestre a un avenir, elle représente la télévision des territoires et aussi les nouvelles technologies puisque l’Ultra Haute Définition est attendue pour 2024. Au surplus, c’est étonnant de condamner la TNT, alors que ce sont des antennistes qui gèrent actuellement le passage de la bande 700 MHz de la TV aux télécoms. Et clin d’œil de l’histoire, la crise de la commercialisation de TF1 a entraîné la relance du marché de l’antenne hertzienne pour les téléspectateurs qui avaient perdu leurs programmes préférés. La TNT, c’est plusieurs milliers de PME et d’emplois, ce sont aussi des sociétés qui interviennent dans le domaine des télécoms. Nous avons confiance en l’Arcep pour contribuer au déploiement du Très Haut Débit, c’est important pour la France et les habitants de notre pays. Il sera temps ensuite de parler des 100% d’abonnés au Très Haut débit… en 2040 ? Moralité, les télécoms ont encore de grands chantiers et la TNT un bon avenir pour au moins les 15 prochaines années. »

Remise en cause de l’avenir de la TNT, l’ANITEC interpelle Mounir Mahjoubi

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L’ANITEC interpelle Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’Etat chargé de l’industrie, du numérique et de l’innovation, sur les propos du président de l’ARCEP, Sébastien Soriano, dans son interview du 2 mars à Contexte, sur sa vision de la régulation de l’audiovisuel à l’heure du numérique.

La sortie du président de l’Autorité des télécoms envisageant à terme, la mort de la diffusion par voie hertzienne de la télévision, avait déjà suscité de vives réactions. Dans cette interview, Sébastien Soriano interpelle l’Etat afin qu’il clarifie la situation. « Il faut dire maintenant, affirme-t-il, si l’on veut maintenir durablement une plateforme hertzienne alors qu’on développe internet en parallèle. Ou au contraire, si l’on inscrit le hertzien dans un temps fini, en expliquant comment on réalise l’organisation de cette migration progressive en tirant profit des réseaux internet. Ensuite, on en tire les conséquences en termes de régulation pour implémenter ce processus […]. J’étais au Mobile World Congress, au CES… Nous sommes tous obligés de dire que l’avenir, ce n’est pas la TNT. Il serait temps que l’État le dise clairement aux acteurs de l’audiovisuel, de façon que chacun puisse s’organiser, prendre les décisions d’investissements et bâtir des modèles économiques. Cela fait partie de la responsabilité de l’État de mettre les points sur les « i » et de s’inscrire avec les acteurs dans une stratégie d’infrastructures. »

C’est au tour de l’ANITEC (Alliance Nationale des Intégrateurs de TEChnologies connectées) d’exprimer sa vive inquiétude concernant les propos du président de l’ARCEP en interpellant Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’Etat chargé de l’industrie, du numérique et de l’innovation. Après un rappel des textes constitutionnels et législatifs garantissant la liberté fondamentale de la réception audiovisuelle, le syndicat attire l’attention du Secrétaire d’Etat sur  l’avenir de toute une chaîne de professions, diffuseurs, fabricants, grossistes, intégrateurs, installateurs et commerces représentant plus de 6 000 entreprises et plus de 40 000 emplois.

TEXTE DU COMMUNIQUE

« C’est grâce à ces professionnels que le passage au tout numérique s’est bien déroulé en 2010 et 2011, c’est aussi eux qui accompagnent le passage à la haute définition, et qui interviennent dans les immeubles collectifs pour régler les brouillages occasionnés par la 4G (bande des 700 MHz).

« Avant 2024, la TNT doit évoluer vers la très haute définition, le standard de diffusion doit changer (comme certains pays européens l’ont déjà fait), et les antennistes seront encore présents pour accompagner les français. Les marchés de l’hospitalité, les administrations et les établissements pénitenciers utilisent également le signal de la TNT, et sont dépendants des antennistes. La loi prévoit que la bande de fréquences radioélectriques 470-694 mégahertz reste affectée, au moins jusqu’au 31 décembre 2030, au Conseil supérieur de l’audiovisuel pour la diffusion de services de télévision par voie hertzienne terrestre. 

Que se passera-t-il après 2030 ?

Les français devront-ils faire démonter leurs antennes et souscrire à des abonnements auprès des FAI ? La fibre optique permettra-t-elle de couvrir 97% de la population ? Les professionnels des métiers de l’antenne vont-ils disparaître ?

Constat

La TNT est gratuite et simple – Pour les téléspectateurs, la réception de la TNT est gratuite (Droit à l’antenne) et il est facile de connecter directement un ou plusieurs téléviseurs dans un même foyer sur les prises coaxiales prévues à cet effet. Dans le cas de l’ADSL ou de la Fibre Optique, il faut payer un abonnement, installer un décodeur à proximité du téléviseur, et il est souvent impossible de connecter plusieurs téléviseurs.

La TNT est fiable et de haute qualité – La qualité du signal numérique terrestre est constante, alors que dans le cas de l’ADSL celle-ci peut être fluctuante ce qui oblige dans certain cas les FAI à proposer à leurs abonnés de connecter leur décodeur à la prise coaxiale pour récupérer le signal TNT. Enfin, il est arrivé récemment que des abonnés ADSL ou fibre optique ne reçoivent plus certaines chaînes de télévision en cas de désaccords financiers entre FAI et chaînes de télévision.

La TNT couvre 97% de la population – Rappelons aussi que selon l’observatoire de l’audiovisuel, 56 % des foyers reçoivent la télévision par voie hertzienne, et, un quart des foyers reçoit exclusivement la télévision par l’antenne râteau. Selon le CSA, fin 2017, le taux de couverture de la plateforme TNT en France est de plus de 97% de la population au niveau national, alors que le pourcentage des logements éligibles au très haut débit était de 46% et ceci principalement sur les zones denses et moyennement denses.

 


Vers la fin programmée de la TNT ? l’Anitec réagit

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L’Etat souhaite-t-il la mort de la réception TNT ? C’est en tout cas ce que suggère, sans préciser d’échéance, le président de l’ARCEP (l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes).

L’ANiTEC (Alliance Nationale des Intégrateurs de TEChnologies connectées) a réagi à cette annonce en adressant un courrier à Mounir Mahjoubi, secrétaire d’état chargé de l’industrie, du numérique et de l’innovation. Philippe Blin, président de l’ANITEC, s’explique sur cette vidéo, réalisée lors de l’étape lilloise du Grand Circuit des Intégrateurs Electriciens.

 

Fracarro : Elika Pro, une astucieuse antenne TNT avec visée LED

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L’entreprise vénitienne a créé une antenne équipée d’un astucieux système de visée simplifiée, qui signale la position optimale à l’aide d’une LED.

Fracarro commercialise depuis peu une antenne TNT, baptisée Elika Pro, particulièrement novatrice dans un domaine, où il faut bien le dire, les véritables innovations sont devenues rares. Pour positionner cette antenne UHF hélicoïdales, brevetée par Fracarro, il faut tout d’abord viser grossièrement la direction dans laquelle se trouve l’émetteur TNT recherché, il suffit ensuite de regarder une LED de couleur bleu. Lorsque l’antenne est dirigée correctement vers le répéteur, cette LED fournit une intensité lumineuse maximale. Lorsque que l’on déplace l’antenne vers la droite ou la gauche de l’émetteur, la lumière émise diminue d’intensité. Par ailleurs, Elika Pro s’installe rapidement et sans aucun outil grâce à ses éléments pré-montés, à ses dipôle et réflecteurs à fixation rapide (enclipsables), sa fixation de mât avec réglage vertical de série et écrous papillon de grandes dimensions.

Côté performances, L’antenne est équipée d’un contrôle automatique du gain (CAG) et d’un filtre LTE inséré dans son dipôle. Née de l’évolution de la technologie Loop Yagi (déjà utilisée pour l’antenne Sigma), elle se caractérise par son gain élevé, sa grande directivité et l’absence presque totale de lobes latéraux. Pour alimenter l’antenne, il suffira à l’antenniste d’utiliser un smartphone OTG ou, à défaut, une batterie externe. La connexion à l’antenne nécessite l’utilisation d’un câble smartFconnector (fourni). A noter que l’alimentation doit se faire sous tension continue entre 12V et 24V, fournie par une source d’alimentation avec protection contre les courts-circuits.

Détail de la LED d’aide au pointage.

Sachez encore que les ingénieurs de Fracarro ont choisi une LED de haute luminosité de lumière bleue car, selon les tests qu’ils ont effectués, c’est celle qui a l’intensité la moins affectée par un fort ensoleillement. Pour limiter davantage les effets du soleil, la LED est inclinée vers le bas de 45 °.

Arguments de ventes

  • Gain élevé et grande directivité
  • Facile à installer, gain de temps
  • LED facilitant le pointage
  • Pas d’interférence LTE
  • Alimentation par smartphone
  • Robustesse
  • Disponible en version passive (ELIKA code 213226)
  • www.fracarro.com/fr

Gain et rayonnement de l’antenne.

 

 

 

 

 

 

Avenir de la TNT remis en cause : Mounir Mahjoubi se veut rassurant

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En mars 2018, les propos du président de l’ARCEP (depuis renouvelés), enterrant la TNT, avaient suscité de vives réactions de la part des professionnels du secteur. Dans sa réponse à un courrier de l’ANITEC, le Secrétaire d’Etat se veut rassurant.

Cédric Davy notamment, qui en 1995 avait lutté contre les lobbies voulant interdire les paraboles, était monté le premier au créneau vite suivi par l’ANITEC (Alliance Nationale des Intégrateurs de Technologies Connectées Sécurisées et Pilotées). L’organisation professionnelle avait alors interpellé Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’Etat chargé de l’industrie, du numérique et de l’innovation, sur les propos du président de l’ARCEP.

Dans sa réponse, que nous avons pu consulter, le Secrétaire d’Etat, se veut rassurant quant à l’avenir de la plateforme TNT. D’emblée, il rappelle que « la télévision  numérique terrestre  (TNT),  à l’accès  universel, anonyme  et  gratuit, revêt une importance primordiale pour l’ensemble de nos concitoyens et continue de porter l’ensemble des objectifs d’intérêt général poursuivis par la politique audiovisuelle en France. » Soulignant que la TNT « demeure  aujourd’hui le premier mode de réception pour 52 % des foyers à fin 2017 », il estime que la pénétration de la plateforme devrait rester significative dans les prochaines années en dépit de la concomitance de l’extension de couverture des offres  triple-play  sur les réseaux à haut et très-haut débit (THD) et au déploiement  de l’accès THD en France. Mounir Mahjoubi, qui tient également à rappeler la volonté du Gouvernement de maintenir l’attractivité de la TNT, évoque la réflexion  qui s’amorce avec le CSA, sur  la poursuite de la modernisation  de la plateforme dans les prochaines années.

La bande des 470-694 MHz  sanctuarisée jusqu’en 2030

La  pérennité  de la TNT dépend avant  tout  des  ressources en fréquences qui lui seront allouées à l’avenir  dans la bande de fréquences dite « UHF » (470-694 MHz), rappelait le courrier de l’ANITEC. « C’est pourquoi le Gouvernement a défendu et obtenu la sanctuarisation dans la loi des ressources spectrales nécessaires à son évolution et à son développement : l’article 2 de la loi  n° 2015-1267  du  14 octobre 2015,  relative  au  deuxième  dividende  numérique  et  à  la poursuite de la modernisation de la télévision numérique terrestre, réserve ainsi la bande de fréquences  470-694 MHz à la diffusion audiovisuelle  au moins jusqu’au  31 décembre 2030. Le législateur a également prévu qu’un rapport du Gouvernement  relatif aux perspectives  de diffusion  et de distribution  des services de télévision en France soit remis au Parlement  au plus tard en 2025. Il permettra  d’apporter  prévisibilité  et stabilité juridiques à l’ensemble des professionnels du secteur, dont vous faites partie, et de sécuriser les investissements engagés. »

Faire avec les orientations mondiale et européenne

Outre les décisions prises au niveau national concernant la bande UHF, l’avenir  des fréquences pour les services audiovisuels dépend également des orientations arrêtées aux  niveaux mondial et européen, rappelle le secrétaire d’Etat. « Au niveau mondial, la dernière Conférence mondiale des  radiocommunications, tenue à Genève en novembre 2015, a repoussé à celle de fin 2019 le lancement des études sur la  bande 470-694 MHz  et  à  celle  de  2023  une   probable   co-allocation aux services audiovisuels  et mobiles de tout ou partie de la bande en Région 1 (regroupant les continents européen  et africain). Ceci offrira dès lors la possibilité aux pays d’Europe  et d’Afrique de l’utiliser soit pour les services audiovisuels soit pour les services mobiles. » Une résolution qui, si elle était votée en 2023, « permettrait aux pays africains d’utiliser cette bande de fréquences pour les services haut débit mobiles, sans toutefois contraindre l’Europe à en faire de même […] »

Alors, quel avenir pour la TNT ?

Pour Mounir Mahjoubi, « un tel scénario est d’autant  plus envisageable qu’au  niveau européen, le Parlement et le Conseil  ont  adopté en mai 2017, la décision  (UE)  2017/899  relative à l’utilisation  de la bande de fréquences 470-790 MHz dans l’Union,  qui, reprenant partiellement   les préconisations  du  rapport  Lamy  remis  en  septembre  2014  à  la  Commission  européenne, sécurise  les  ressources  spectrales  de  la  bande  470-694 MHz  pour  le  secteur  audiovisuel jusqu’en  2030. Ainsi, compte tenu de ces éléments contextuels, de l’objectif  de politique publique qu’elle remplit et de l’attachement que nos concitoyens lui accordent, la télévision numérique terrestre conservera son statut de plateforme de référence et sa pénétration devrait rester significative dans les prochaines années », conclut le Secrétaire d’Etat. Un avis partagé par le président du CSA, Olivier Schrameck, qui a affirmé que « la TNT avait encore de beaux jours devant elle », lors d’un colloque sur l’avenir de l’audiovisuel organisé par le régulateur le 26 juin, en réponse au débat lancé par l’ARCEP.

Patrice de Goy

Avant X : la nouvelle gamme d’amplificateurs TNT de Televes est prête pour le DVB-T2

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Televés a dévoilé à Cologne au salon ANGACOM sa nouvelle gamme d’amplificateurs MATV et SMATV, compacts et programmables , la série Avant X. 


Encore plus compacte que l’Avant 9, la nouvelle gamme compacte Avant X permet de programmer jusqu’à 32 filtres numériques UHF/VHF individuellement de manière très simple et intuitive via une application Android ou PC (ASUITE), ou même de manière automatique grâce à sa fonction Autoscan (en version PRO).

A la pointe de la technologie, elle est équipée de Filtres à Ondes de Surface (FOS) ultra sélectifs permettant jusqu’à 30dB/1MHz de réjection des canaux adjacents, d’un Contrôle Automatique du Gain (CAG) en temps réel du signal de sortie pour chaque filtre ainsi que d’une protection LTE 4G-5G automatique.
Les versions PRO disposent, en plus de la fonction auto-programmation, d’une monitorisation des canaux complète (avec les paramètres DVB-T/T2 comme identification, niveau, CNR, CBER ou PER) et permettent d’éditer au format pdf un rapport d’installation.

De par son haut niveau de puissance en sortie (jusqu’à 122 dBuV) ainsi que ses qualités techniques et mécaniques, elle assure la meilleure qualité d’image possible, en HD comme en UHD. A noter que la gamme Avant X est prête et compatible avec le standard DVB-T2.

Principales caractéristiques

  • Jusqu’à 32 filtres programmables individuellement
  • Réglage automatique du signal
  • Filtre numérique UHF/VHF très sélectif
  • Filtre auto-LTE
  • Fonctionne avec les standards DVB-T & DVB-T2
  • Châssis en Zamak (protection améliorée)
  • LTE ready avec filtre FOS (meilleure sélectivité et meilleure stabilité)
  • Légèreté et boîtier compact (225 x 120 x 55 mm seulement)

www.televes.com/fr

TNT et 700 MHz, du rififi entre l’ANFR, les bailleurs sociaux et les antennistes

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